Le lundi 26 août 2022

Une étude a été menée et achevée en juin par le CEDEFOP au sujet des microcertifications. En accord avec sa vocation, cet organisme a recherché à travers l’Europe les procédures communes et les différences de pratiques concernant ces formations de courte durée et faisant appel principalement à l’expérience. Le CEDEFOP constate que ces techniques de formation et certification sont mises en œuvre dans la plupart des pays européens mais de façon clairement non coordonnée ni harmonisée.

Nous vous parlions il y a quelques années sur notre site des « Badges » comme une alternative aux certifications. C’est bien de cela dont il s’agit en France, mais on retrouve en Europe différentes dénominations et différentes modalité »s de mise en oeuvre, avec une longueur d’avance semble-t-il pour l’Irlande qui a emprunté cette voie il y a une vingtaine d’année déjà.

Concernant ces microcertifications, deux logiques difficilement conciliables s’affrontent :

– soit on légifère au niveau européen, ce qui garantit une certaine valeur officielle à ces certifications,

– soit on veut conserver toute la souplesse du dispositif, auquel cas la « transportabilité » de ces titres restera compliquée et la vérification de leur réelle qualité délicate.

L’étude ne se prononce pas sur le choix à effectuer, mais expose de manière assez complète et claire les tenants et les aboutissants de la nécessaire réflexion. Un document à lire pour se remettre doucement dans le bain après les vacances d’été…

Source et lien : http://www.cedefop.europa.eu/files/9171_fr.pdf